La côte Vermeille
Au sud d’Argelès-plage
La Côte Vermeille (ou la côte Merveille?), située à l’extrême sud-est des Pyrénées Orientales, est délimitée à l’est par la Méditerranée, à l’ouest par le massif des Albères, et au sud par la frontière avec l’Espagne.
Elle s’étend sur 20 km du Racou (au sud d’Argelés) à Cerbère, dernier village avant la frontière espagnole.
La côte Vermeille tire son nom, en raison de la couleur que prennent les roches schisteuses au lever du jour ou à la tombée de la nuit, donnant de superbes reflets sur l’eau.
La Côte Vermeille ne ressemble en rien au reste du littoral de la région Languedoc-Roussillon. Sur une vingtaine de kilomètres, les immenses plages de sable fin cèdent la place à des plages de galets par endroits et à une côte fortement découpée. Elle présente une succession de caps limitant de magnifiques petites anses entre des falaises atteignant 30 à 100m de hauteur.
La ballade commence à Collioure, puis continue par la N114 qui serpente sur 33 kms jusqu’à Cerbère qui n’est qu’à 4 kms de l’Espagne. Nous avons toujours été séduits par les paysages de cette route, qui surplombe, du haut des falaises, en longeant les vignes sur notre droite, la mer qui est sous nos pieds.
Puis, c’est Port Vendres, le port le plus actif de la côte créé par Louis XIV pour ses galères; bien que rempli d’Histoire (notez l’orthographe!) , c’est un village peu attractif; arrêtez vous, peut-être, pour visiter sa jolie église de style espagnol, curieusement bâtie sur le quai, ou, toujours sur ces quais, entrer dans l’excellent restaurant: « La côte Vermeille ».
Montez au cap Béar par une petite route qui se trouve au sud au bout du port, vous apercevrez le curieux phare en métal rouge et blanc » feu de Môle » qui indique l’entrée du port. Au bout de la route le phare Béar trône majestueusement sur un éperon rocheux, d’ici vous bénéficiez d’un spectacle saisissant de la côte roussillonaise à l’Espagne.
Si le coeur vous en dit, un chemin côtier balisé en jaune vous conduira à la superbe anse des Paulilles, qui fait partie depuis 2011 du Réseau Grand Site de France en tant que « Grand Site de l’Anse de Paulilles ». C’est un petit coin de paradis gardé jalousement par le conservatoire du littoral. Au cours de cette balade » idyllique » vous pourrez vous baigner dans les jolies petites criques aux eaux limpides, nichées au pied des falaises .
Le conservatoire du littoral a financé la réhabilitation de l’ancienne usine de dynamite Nobel des Paulilles fermée depuis 1984. Aujourdhui, le public peut se plonger dans l’histoire de cette usine en visitant le site.
Je ne peux pas m’empêcher de vous présenter ce film de la côte vermeille vue d’en haut…